Taoufik Habaieb, envoyé spécial de Leaders à Johannesburg. «Les études de préfaisabilité sont effectuées, et nous nous apprêtons à lancer les études de faisabilité début 2020, pour la réalisation d’un complexe de traitement des eaux dans la ville de Gabès, avec une capacité de 36.340 m3/j pour un coût de près de 90 millions de dinars.» C’est ce qu’a révélé Moncef Smaoui, représentant de l'Office National de l'Assainissement (ONAS), à l’Africa Investment Forum qui se poursuit à Johannesburg depuis le début de la semaine.

La ville de Gabès qui compte près de 200.000 habitants est jusque-là desservie par une station réalisée en 1995, d’une capacité de 17.800 m3/, ce qui ne saurait répondre aux besoins à un horizon très proche, a expliqué Smaoui. Le nouveau complexe prévoit deux stations nouvelles, l’une au nord de la ville et le second au sud. L’eau retraitée servira à différentes utilisations notamment tant pour l’agriculture que les besoins du Groupe chimique. Le développeur du projet en aura la concession pendant 20 ans. Le planning prévoit l’aboutissement de l’étude de faisabilité en 2020, le lancement de l’appel d’offres en 2021 et le démarrage des travaux de construction en 2022 pour une entrée en exploitation en 2025.

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